#GRK0143 #VIDEO #ArmesChimiques #Colonialisme #Algérie #ClaireBILLET
ALGÉRIE, SECTIONS ARMES SPÉCIALES
Claire Billet (2025, SOLENT/StudioFact)576p
https://kolektiva.social/@gorekhaa/114147346976875913
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ALGÉRIE, SECTIONS ARMES SPÉCIALES
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ALGÉRIE, SECTIONS ARMES SPÉCIALES
Claire Billet (2025, SOLENT/StudioFact)576p
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ALGÉRIE, SECTIONS ARMES SPÉCIALES
Claire Billet (2025, SOLENT/StudioFact)576p
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ALGÉRIE, SECTIONS ARMES SPÉCIALES
Claire Billet (2025, SOLENT/StudioFact)576p
https://mega.nz/file/YdY13Z5R#yObR9ir7Uef9DV6ePb6q1JEibE1cfflGC1kLYAWewPs
Présentation:
L’armée française a utilisé des armes chimiques au cours de la guerre d’Algérie. Ce n’est pas une moindre révélation que fait le documentaire de Claire Billet, Algérie, sections armes spéciales, qui s’appuie sur le travail de l’historien Christophe Lafaye, rendu difficile par la Grande Muette, qui pratique la rétention sur les archives classées « secret-défense ». La France est encore loin de reconnaître qu’elle a mené en Algérie une guerre chimique de façon systématique.
À l’époque, ces « opérations spéciales », généralisées à partir de 1957, avaient déjà un caractère clandestin. Un des anciens combattants français y ayant participé – tous des conscrits – que la réalisatrice a interrogés montre son vieil album d’Algérie dénué de photos de ces opérations : on les lui confisquait à chaque fois. Tous, à un âge très avancé, sont hantés par ce qu’ils ont accompli. Parce qu’il s’agissait de massacres à grande échelle perpétrés contre des « rebelles » mais aussi contre des populations réfugiées dans des grottes.
Claire Billet s’est rendue dans les Aurès, où ces crimes de guerre ont été particulièrement meurtriers. De vieux Algériens témoignent, qui ont eu la vie sauve parce qu’ils étaient alors des enfants que les soldats français ont laissés sortir, de la manière dont il était procédé. Les gaz – les mêmes que ceux de la Première Guerre mondiale – pénétraient dans toutes les cavités, grottes et galeries, et ne laissaient aucune chance à celles et ceux qui s’y trouvaient. Les corps étaient sortis plus tard, une fois la toxicité du gaz réduite. Même si, aujourd’hui encore, il en reste des traces sur la pierre.
Un spécialiste des armes chimiques, qui, lui, a eu accès à toutes les archives pour rédiger un document pour l’armée, semble en savoir bien davantage (« Encore aujourd’hui, on ne peut pas tout raconter »).
(POLITIS)
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Guerre d’Algérie : France 5 déprogramme le documentaire sur l’usage d'armes chimiques
11.03.2025
Le documentaire sur l’usage d’armes chimiques par l’armée française pendant la guerre d’Algérie ne sera pas diffusé le 16 mars sur France 5, comme prévu initialement.
La chaîne publique française a décidé de déprogrammer le film sans annoncer une nouvelle date pour sa diffusion. Beaucoup y voient un autre acte de censure visant un travail qui dévoile l’utilisation d’armes interdites pendant la guerre d’Algérie.
D’autant plus que ce changement d’avis de la direction du média français survient dans un contexte de fortes tensions entre Alger et Paris, sur des questions politiques ou liées à l’immigration mais aussi d’autres en lien avec le litige mémoriel entre les deux pays.
« En raison de l’actualité, France 5 modifie sa soirée du « Monde en face » le dimanche 16 mars en rediffusant à 21h05, le documentaire « Opération Trump : Les espions russes à la conquête de l’Amérique » et à 23h00 le documentaire « Russie, un peuple qui marche au pas » », a annoncé ce mardi 11 mars la direction des programmes de France 5 dans un communiqué.
Il s’agit donc, selon cette version officielle, d’un choix dicté par l’actualité et le documentaire « Algérie, sections armes spéciales » sera « reprogrammé ultérieurement », a indiqué la même source.
Pour l’heure, pas de nouvelle date. No comment », a écrit sur les réseaux sociaux l’historien français Fabrice Riceputi, rappelant que le documentaire a bien été diffusé par la télé suisse RTS, dimanche 9 mars.
(TSA)
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Claire Billet
est auteure réalisatrice.
Marquée par six années de vie en Afghanistan et au Pakistan comme correspondante, je m’attache depuis quinze ans à raconter la vie après la guerre et mettre en lumière la mécanique des conflits.
2012… Auteure réalisatrice.
2007-2012. Afghanistan. Correspondante indépendante.
2006. Pakistan. Correspondante indépendante.
2005 Afghanistan. » Le Jardin des femmes ». Film de 26′ réalisé avec L. de Matos. Arte Reportage. Présélection, Festival de films de femmes de Créteil.
2002. Maîtrise d’Histoire. Irak ancien. Paris I-Panthéon-Sorbonne. – 2005 Master II Journalisme. Celsa, Paris IV-Sorbonne.
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Claire Billet s’est appuyée sur les travaux de l’historien Christophe Lafay ainsi que sur les souvenirs et les archives personnelles de soldats français et de résistants et civils algériens.
« On a parlé de la torture, des massacres, des viols, des déplacements de population… Mais la guerre chimique est un sujet qui était passé inaperçu », a expliqué l’historien.
C’est la première fois depuis l’indépendance que l’usage d’armes chimiques en Algérie par l’armée française a pu être documenté et porté à la connaissance du public.
Au cours de ses recherches, Christophe Lafay a pu déterrer les preuves de l’usage de ce procédé par les autorités coloniales, bien que la France ait ratifié la convention de Genève de1929 prohibant ce type d’armes.
Il a aussi pu déterminer les zones et la période de la guerre d’Algérie où l’armée française a utilisé des armes chimiques.
C’était entre 1956 et 1962, principalement dans les Aurès et en Kabylie contre les combattants de l’ALN retranchés dans des grottes, non sans faire des victimes également parmi la population civile.
Le chercheur a pu répertorier 450 opérations militaires ayant eu recours aux armes chimiques pendant la guerre d’Algérie.